PAR PERIODE

L’ŒUVRE

Ses premières œuvres non académiques sont des encres violentes inspirées par le monde industriel d’après-guerre Un appel pressant pour un virage écologique, éthique et ré-enchanté de la société. Le trait est sec, l’ambiance noire mais les perspectives suggèrent chaque fois une possible échappée. Jean-Claude Bligny frôle la bande dessinée ou le dessin satirique, mais une certaine fidélité familiale le mène d’abord au professorat.

 

Après ses études à Paris et une résidence en Provence, Bligny se retire dans sa Bourgogne natale et se plie à un exercice d’ascèse et d’intimité : il se fait aquarelliste et décline toutes les humeurs sépia et grises des brumes du Morvan, les lumières cachées dans la terre, les recoins vallonnés que seul le ciel visite.

 

 

Vient ensuite une troisième période où il aborde la peinture à l’huile.

 

D’abord à la façon d’un aquarelliste mais bientôt vivifié par l’emploi des couleurs fortes, il crée « des tableaux figuratifs qui oscillent entre un classicisme hérité de sa formation aux Beaux-Arts et (…) une tendance impressionniste qui se rapproche de l’univers abstrait (…) une recherche permanente de l’idée d’apaisement. » ( Jim Gassmann, « L’Essentiel des Pays de Savoie, » N°13, Octobre 2005, p.63 )

 

 

Passionné de religions, persuadé qu’elle sont toutes des approches différentes d’une même réalité, il a peint l’architecture romane et himalayenne et des sages en contemplation, mais il a surtout cherché à exprimer l’expérience intérieure de cette foi.

 

Il la trouve finalement inscrite dans la nature qu’il s’applique à représenter inlassablement comme un méditant reprenant chaque jour la même pratique.

 

Paysages de vignobles, bouquets exubérants, Provences lumineuses et sobres marines sont les média préférés par lesquels Jean-Claude Bligny cherche à transmettre la vigueur et l’équilibre qu’il perçoit dans la nature vivante et la respiration du monde.

 

 

 

BIOGRAPHIE

Jeunesse et formation

Jean-Claude Bligny est né en Bourgogne  dans le département de Saône-et-Loire. Élève-maître à l’école normale de Mâcon de 1964 à 1967, il étudie parallèlement à l’école des Beaux-Arts de Mâcon. En 1967 il est en stage à Nice sous les directions de Fontanarosa, Brayer, Belmondo et Carzou.

 

En 1968, il est élève à plein temps à l’école des Beaux-Arts de Mâcon avant d’aborder, en 1969, des études à Claude Bernard, École Normale Supérieure d’Arts Plastiques à Paris (anatomie, perspective, décoration, histoire de l’art.)  Il travaille, parallèlement à ses études, à la réalisation de maquettes de tissus pour  Lanvin, Dior, Cacharel.

1972: Histoire de l’art à la Sorbonne. Atelier de croquis à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Paris puis Capes d’arts plastiques en 1973.

 

 

Les débuts

En 1974, il est professeur d’arts plastiques au lycée de Montélimar. Il y rencontre des bouddhistes français à la recherche d’un lieu d’implantation pour un monastère de tradition tibétaine et les oriente vers la Saône et Loire, où Kalou Rimpotché installe la congrégation Kaguy Ling à La Boulaye. Jean-Claude Bligny s’établit dans le voisinage avec l’achat et installation de son atelier, « le Bateau Ivre », à St Eugène.

 

 

A partir de 1975, il pratique régulièrement la peinture tout en exerçant le professorat d’arts plastiques en Saône-et-Loire. C’est l’époque des premières expositions personnelles : 1977 au centre culturel Pablo Neruda à Epinac; 1978 à la galerie de Châteauneuf, présidée par Henri Vincenot; 1979  à Montceau les Mines, au Centre d’animation et de rencontre; 1981  à Bourg-en-Bresse; 1982 à Charolles au Couvent des Clarisses.

 

 

En 1983, il participe à la création de la Galerie Songe à Montceau les Mines (Saône et Loire) avec Nicole Sogno. Exposition avec Lemoine et Claverie, illustrateurs. Les expositions extérieures ne s’arrêtent pas pour autant:

Expositions collectives: à Cluny aux Ecuries de St Hugues; au temple de Kaguy Ling en Saône-et-loire avec Carzou, Laporte et Cartier-Bresson, Durrell. (1984); à Avignon et à la galerie Peinture Fraîche à Paris, avec N. Sogno (1985); à Kaguy Ling, avec Dusseau, Mac Avoy (1986); à Paris, exposition organisée par le Reader’s Digest et présidée par Simone Veil (1988); Salon d’automne au Grand Palais à Paris (1989.)

 

Expositions personnelles à la galerie du Lutrin à Autun et à Bourg-en-Bresse (1986); à la galerie du Val-de-Saône à Tournus (1987); au Centre culturel de Couches (1988); à Chalon-sur-Saône : Galerie Lamartine. et à Savigny-les-Beaune : Centre culturel et Château (1989.)

 

Il crée les décors et costumes pour la compagnie Golmus :  » La Moschetta « , et  » Les Pépins de Clafoutis  » (1987),  puis les décors de  » Don Quichotte  » (1988) et du  » Songe d’une nuit d’été  » (1990)

 

 

En 1988 il obtient le grand prix de la jeune peinture française; acquisition par la fondation Yvon Gattaz. Puis, en 1990 c’est le Premier prix du grand prix de France des Arts Plastiques. Académie internationale de Lutèce, médaille d’argent.

 

La galerie Songe devient une vitrine permanente des nouvelles créations de Jean-Claude Bligny. Des marchands français et étrangers prennent contact pour exposer les œuvres de l’artiste dans leurs galeries.

 

 

LA CONFIRMATION

Les années 90 révèlent le travail de J-C. Bligny au grand public:

 

Expositions collectives: Salon d’Automne au Grand Palais à Paris (1990); en 1992:  » Un siècle de création lithographique en France à l’Atelier Mourlot  » à Paris avec Buffet, Brasilier, Cathelin, Jansem, Manessier, Mühl, Matisse, Chagall, Picasso, Braque; encore en 1992 il expose avec le peintre Hilaire à la Galerie Dazy à Auxerre; puis en 1993 c’est à la Galerie Dazy, à Dijon, avec le peintre Blanc-Brude. Démonstration des techniques de la lithographie et de la gravure. Exposition collective avec Tobiasse, Weisbuch, Toffoli et Brayer. Exposition  » peinture-poésie  » à Karma Ling, près de Chambéry, avec l’écrivain Sylvie Fabre dans le cadre d’un festival  » Art et spiritualité  » ainsi qu’à la Galerie du Pharo à Marseille. La même année, il est invité d’honneur au 41e Salon d’Automne de l’Atelier de Beaune. En 1994 on le trouve à la Galerie Chabanian Le Baron à Bastia avec Laporte et d’Izarny et à Europ’Art, foire internationale d’art à Genève où il retournera en 1996 et 1997.

Sa présence se développe à l’étranger:  Exposition circulante aux Etats-Unis et en Europe à partir de 1992;  il est présenté par  la Galerie Chabanian Le Baron à la Réunion en 1995;  Expositions au Bhoutan et en Allemagne. En 1996 on le retrouve au Japon par le biais de la Galerie Christianne Vallé de Clermont-Ferrand puis de nouveau à Saint Denis de la Réunion. Exposition à Abidjan organisée par R. Bohan. Exposition collective à la Galerie Océane à St Denis de la Réunion (1997,1998 et 1999) et à Abidjan en 1998. Exposition à la European Gallery de Boston, Etats-Unis, en 1999.

 

 

J-C. Bligny signe des affiches (comme celle du spectacle  » Le Lac etc…  » à l’occasion du bicentenaire de Lamartine en 1990), des couvertures de revues (comme l’Eté bleu en 1991.) En 1992, son travail de peintre fait l’objet du film d’Eric Nivot,  » La forme du vide. »  Il réalise une peinture murale de 8 x 3 m dans la chapelle des Ursulines d’Autun que présentera le chanoine et historien Denis Grivot et à laquelle s’ajouteront, six ans plus tard,  de grandes toiles sur le thème de la paix et de l’unité des traditions. En 1993 il anime un stage « peinture et méditation  » à Kaguy Ling et fait de nombreux séjours en Provence, sur les pas de Cézanne à Aix et à Digne. Peinture de champs de lavande à Valensol et Banon. Réalisation de céramiques en collaboration avec l’Atelier Azulejo de Digoin (1994.) Il paraît dans l’annuaire Akoun à partir de 1997. Voyage d’étude au Tibet. Un premier livre sur son oeuvre est publié en 1994 par Chabanian / Art Print puis un deuxième en 1998, par J-P. Barthélémy chez S.P.E., Paris. La même année, il reçoit le Prix de la Fondation européenne et le Prix de la Fédération nationale de la culture française.

 

 

Ses expositions personnelles se succèdent à travers la France:

 

1990: Mâcon; Montceau : Galerie Songe; Autun : Galerie du Lutrin et Hôtel des Ursulines; Cluny : la peinture dans l’autoc’Art. 1991: Galerie Impression 21 et Galerie Hautecoeur à Paris.  Cluny et Kaguy Ling.  Galerie Barthélémy à Besançon. Galerie Dazy à Tournus. 1992. Galerie Lamartine à Chalon-sur-Saône. Autun : Hôtel des Ursulines et Galerie du Lutrin. Galerie Dazy à Dijon et à Beaune. 1993 Kaguy Ling en présence de Bengé Kempo Rimpotché, ministre au Bhoutan et de Robert Dompnier, président de l’association France-Bhoutan. Galeries Chabanian-Le-Baron à Annecy, Val d’Isère, Megève, Courchevel. Centre culturel d’Epinac.

1994: Digoin, Centre culturel. Galerie Barthélémy à Besançon. Château de Saint-Amand près de Cosne-sur-Loire.  Abbaye de Chirens près de Grenoble et Lucy dans la Nièvre. 1995: Galerie Marbach, Mulhouse. Kaguy Ling. 1996: Galerie Le Chevalet d’Eon à Salon de Provence. Uzès durant l’été.  Uchon en Bourgogne. Galerie Marbach. 1997: Galerie des Ducs à Beaune. Galerie Le Chevalet d’Eon. Galerie d’Art du Château de la Verrerie au Creusot où il rencontre Monique Thierry qui s’occupera par la suite de la galerie Songe jusqu’en 2004.   Exposition dans l’entreprise « Boiron » à Lyon. Galerie Chabanian-le Baron à Honfleur. Galerie L’Art du Cadre à Tournus. Création d’une Galerie Virtuelle sur Internet. 1997 et 1998: Galerie du Chapitre à Autun; Galerie Raugraff à Nancy; Galerie Victor Hugo à Saintes. 1998: Galerie Chabanian-Le Baron à Annecy. Galerie Epreuve d’Artiste à la Baule, Galerie Daudet près de Toulouse. Galerie Barthélémy à Besançon. 1999: Château de la Bertrandière près de Saint-Etienne.  Centre Culturel du Breuil.  Galerie Le Chevalet d’Eon.

 

 

LA MATURITÉ

Les années suivantes sont marquées par un approfondissement des thèmes de prédilections du peintre: les bouquets, Bourgogne, Bretagne, Provence. Et aussi le voyage oriental: Venise, le Tibet, l’Inde, le Népal et le Bouthan où il se rend de nouveau en 2000. Des reportages paraissent dans « L’univers des Arts », « Art Actualité Magazine », « Samsara » … Sa renommée se confirme à l’étranger où les amateurs font expédier des oeuvres choisies lors de leurs déplacements en France. Une nouvelle exposition américaine a lieu en 2003. En 2004 J-C. Bligny participe au Festival d’Art Contemporain Franco-Japonais à Cannes.

 

 

En 2009, l’artiste crée, pour Les Emaux de Longwy, le décor de leur collection « Chemin de lumière en Bourgogne ». En 2010 une nouvelle collection voit le jour avec les « bouquets d’éternité »

 

Les galeries françaises renouvèlent régulièrement les expositions personnelles qui sont consacrées à J-C. Bligny Ainsi Château Landon.en 2000, Joël Dupuis au Touquet, 2001 et à Hardelot. 2000, 2004, 2006, 2008, 2010, 2011, 2012. Vent des Cimes à Grenoble. 2000, 2003, 2005, 2009. Le Biblion, à Toulouse, 2001. Victor Hugo, à Saintes 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008, 2009, 2013 et à Sarlat en l’église de Marcillac. 2003, 2006. Chabanian, à Annecy, 2001, 2002, 2003.

 

 

Laure Le Baron. à Saint Paul de Vence 2001, 2002, 2003. Marbach, à Mulhouse, 2002. Marciano, à Saint Mandé 2001, à Barbizon, 2001, 2002, à Paris 2002, 2003, 2008, à La Baule chaque année de 2002 à 2010, à Honfleur, 2002, 2003. La galerie Cimaise, à Besançon et Fabien Mathieu, à Toulouse en 2003. Le Chevalet d’Eon à Salon. de Provence, 2003, 2005, 2009, 2012. La galerie Chabanian-Perbet à Annecy avec le CIC sur le thème du « Lac d’Annecy », 2005. Le Château de la Bertrandière à l’Etrat près de St Etienne en 2006 et 2011. La galerie Raugraff, à Nancy, 2001, 2002, 2004, 2007, 2010, 2011, 2012, 2013.

 

 

De nouvelles galeries s’intéressent à ses œuvres : à Dijon : la galerie Wilson, à Dinard : la galerie Terre de Contraste, à Clermont-Ferrand : la galerie Graal, en Aveyron la galerie Art Sud de Marie Joulia qui le convie en invité d’honneur à son Salon d’Automne d’Espalion. En 2013, la galerie Songe fête ses 30 ans !

 

 

En avril 2010 plusieurs toiles entrent à l’Espace Muséographique de Bernicourt, à Roost-Warendin, parties de la collection Ruckehusch. 2011 voit ses œuvres exposées à Beyrouth par la Fine Art Gallery de Genève. Le musée du Prieuré de Charolles lui consacre une rétrospective durant l’été 2013 et fait l’acquisition d’une œuvre pour sa collection permanente.