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JEUNESSE ET FORMATION
Le temps des expériences

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Jean-Claude BLIGNY est né en 1948, en Bourgogne, de parents artisans. Il est le premier d’une lignée de 3 enfants. Son enfance est solidement ancrée dans le paysage du département de Saône-et-Loire.

 

En 1964, à l’âge de 16 ans, il entre en tant qu’élève-maître à l’école normale de Mâcon pour 3 ans. C’est à l’époque le parcours classique pour devenir enseignant. Il étudie parallèlement à l’école des Beaux-Arts de Mâcon. En 1967 il part en stage à Nice sous les directions de Fontanarosa, Brayer, Belmondo et Carzou. En 1968, il est élève à plein temps à l’école des Beaux-Arts de Mâcon.

 

En 1969, il part à Paris pour parfaire sa formation à l’école Claude Bernard, Ecole Normale Supérieure d’Arts Plastiques (équivalent d’un BAC + 5 ans aujourd’hui) où il acquiert une solde maitrise de l’anatomie, des perspectives, de la décoration, et de l’histoire de l’art.

Il travaille, parallèlement à ses études, à la réalisation de maquettes de tissus pour Lanvin, Dior, Cacharel, en collaboration avec sa première compagne Nicole Sogno avec laquelle il vient d’avoir un fils, Samuel.

 

En 1972, il étudie l’histoire de l’art à la Sorbonne. Atelier de croquis à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il obtient son Capes d’arts plastiques en 1973 lui permettant d’être enseignant.

LES DÉBUTS

Ses premières œuvres non académiques sont des encres noires et violentes sur les effets jugés néfastes du monde industriel d’après-guerre. Un appel cru et pressant pour un virage écologique, éthique et ré-enchanté de la société.

 

En 1974, il occupe son 1er poste de professeur d’arts plastiques au lycée de Montélimar. Après des aventures et les explorations soixante-huitardes parisiennes et provençales, Jean-Claude BLIGNY revient l’année suivante dans sa Bourgogne natale. Il y rencontre des bouddhistes français à la recherche d’un lieu pour un monastère de tradition tibétaine. La congrégation bouddhiste de Kaguy Ling s’implante au sud du Morvan, à la Boulaye. Kalou Rimpoché, le maître tibétain fondateur, y installe des lamas bouthanais. Jean-Claude BLIGNY s’établit alors dans le voisinage, à quelques km, avec l’achat et installation de son atelier à St Eugène.

Jean-Claude BLIGNY va alors se plier alors volontairement à un exercice d’ascèse et d’intimité : il se fait aquarelliste et décline toutes les humeurs sépia et grises des brumes du temps, les lumières cachées dans la terre, les recoins vallonnés que seul le ciel visite.

 

 

LA CONFIRMATION

Les années 90 révèlent le travail de J-C. Bligny au grand public:

 

Expositions collectives: Salon d’Automne au Grand Palais à Paris (1990); en 1992:  » Un siècle de création lithographique en France à l’Atelier Mourlot  » à Paris avec Buffet, Brasilier, Cathelin, Jansem, Manessier, Mühl, Matisse, Chagall, Picasso, Braque; encore en 1992 il expose avec le peintre Hilaire à la Galerie Dazy à Auxerre; puis en 1993 c’est à la Galerie Dazy, à Dijon, avec le peintre Blanc-Brude. Démonstration des techniques de la lithographie et de la gravure. Exposition collective avec Tobiasse, Weisbuch, Toffoli et Brayer. Exposition  » peinture-poésie  » à Karma Ling, près de Chambéry, avec l’écrivain Sylvie Fabre dans le cadre d’un festival  » Art et spiritualité  » ainsi qu’à la Galerie du Pharo à Marseille. La même année, il est invité d’honneur au 41e Salon d’Automne de l’Atelier de Beaune. En 1994 on le trouve à la Galerie Chabanian Le Baron à Bastia avec Laporte et d’Izarny et à Europ’Art, foire internationale d’art à Genève où il retournera en 1996 et 1997.

Sa présence se développe à l’étranger:  Exposition circulante aux Etats-Unis et en Europe à partir de 1992;  il est présenté par  la Galerie Chabanian Le Baron à la Réunion en 1995;  Expositions au Bhoutan et en Allemagne. En 1996 on le retrouve au Japon par le biais de la Galerie Christianne Vallé de Clermont-Ferrand puis de nouveau à Saint Denis de la Réunion. Exposition à Abidjan organisée par R. Bohan. Exposition collective à la Galerie Océane à St Denis de la Réunion (1997,1998 et 1999) et à Abidjan en 1998. Exposition à la European Gallery de Boston, Etats-Unis, en 1999.

 

 

 

 

LA MATURITÉ

Les années suivantes sont marquées par un approfondissement des thèmes de prédilections du peintre: les bouquets, Bourgogne, Bretagne, Provence. Et aussi le voyage oriental: Venise, le Tibet, l’Inde, le Népal et le Bouthan où il se rend de nouveau en 2000. Des reportages paraissent dans « L’univers des Arts », « Art Actualité Magazine », « Samsara » … Sa renommée se confirme à l’étranger où les amateurs font expédier des oeuvres choisies lors de leurs déplacements en France. Une nouvelle exposition américaine a lieu en 2003. En 2004 J-C. Bligny participe au Festival d’Art Contemporain Franco-Japonais à Cannes.